La mission de la Banque Mondiale (BM) en Mauritanie a organisé, jeudi 16 juin, une journée de discussions sur le rapport "Gouvernance des entreprises publiques en Mauritanie". Ces discussions avaient essentiellement porté sur la thématique de la gouvernance des entreprises publiques. A cet effet, dans un mot d’ouverture, le représentant résidant par intérim Chérif Diallo a rappelé que "nous sommes tous des partenaires aux développements et nous avons tous une responsabilité en matière d’amélioration des conditions de vie des citoyens".
L’objectif de cette journée était de présenter les résultats d’un diagnostic mené en 2008 sur la gouvernance des entreprises publiques mauritaniennes et les recommandations faites pour instaurer un meilleur système de gestion et une meilleure performance des entreprises. Une telle évaluation a permis de montrer l’importance des entreprises publiques dans les économies nationales et la corrélation positive prouvée entre bonne gouvernance et bonne performance. Cette évaluation fait ressortir qu’en raison de la vitalité des services que les Sociétés Publiques (SP) fournissent, elles sont souvent directement contrôlées par l’Etat.
Les auteurs de cette évaluation ne se sont uniquement pas contentés de faire le diagnostic sur les entreprises publiques mauritaniennes. Ils ont aussi proposé des alternatives communément appelées "approches mixtes" qui consistent à gérer les entreprises publiques comme des entreprises privées afin d’améliorer leur gouvernance. Cette méthode est aujourd’hui adoptée par de nombreux pays à travers le monde. Les auteurs du rapport se fondent leur conception sur le fait qu’une société publique mieux gérée est une entreprise plus performante en termes de réalisation et de qualité de services sociaux à moindre coût.
En Mauritanie, on compte 30 sociétés publiques dont près de 50% qui appartiennent à l’Etat. Celles-ci fournissent des prestations vitales comme l’eau, l’électricité, le gaz…en plus de l’emploi et des infrastructures. Toutefois, peu d’entre elles fonctionnent normalement, en dépit de l’absence de contraintes budgétaires, du statut privilégié et du contexte d’économie libérale. En plus de cela, leurs conseils d’administration sont purement formels et souvent court-circuités par les autorités supérieures qui nomment les responsables exécutifs et tracent les politiques sans parler du peu d’informations qui sont disponibles sur les sociétés publiques handicapant du coup l’analyse approfondie du phénomène.
Ce rapport qui est loin d’être exhaustif met à nu tous ces problèmes qui entravent en réalité la performance, la réalisation et la qualité des services sociaux. C’est pour changer cet état de fait que la mission de la Banque Mondiale à Nouakchott compte élaborer des questionnaires, des entretiens et des recommandations qui feront l’objet d’ateliers pour dégager un plan d’action national sur la gouvernance des entreprises en Mauritanie.
Babacar Baye NDIAYE
L’objectif de cette journée était de présenter les résultats d’un diagnostic mené en 2008 sur la gouvernance des entreprises publiques mauritaniennes et les recommandations faites pour instaurer un meilleur système de gestion et une meilleure performance des entreprises. Une telle évaluation a permis de montrer l’importance des entreprises publiques dans les économies nationales et la corrélation positive prouvée entre bonne gouvernance et bonne performance. Cette évaluation fait ressortir qu’en raison de la vitalité des services que les Sociétés Publiques (SP) fournissent, elles sont souvent directement contrôlées par l’Etat.
Les auteurs de cette évaluation ne se sont uniquement pas contentés de faire le diagnostic sur les entreprises publiques mauritaniennes. Ils ont aussi proposé des alternatives communément appelées "approches mixtes" qui consistent à gérer les entreprises publiques comme des entreprises privées afin d’améliorer leur gouvernance. Cette méthode est aujourd’hui adoptée par de nombreux pays à travers le monde. Les auteurs du rapport se fondent leur conception sur le fait qu’une société publique mieux gérée est une entreprise plus performante en termes de réalisation et de qualité de services sociaux à moindre coût.
En Mauritanie, on compte 30 sociétés publiques dont près de 50% qui appartiennent à l’Etat. Celles-ci fournissent des prestations vitales comme l’eau, l’électricité, le gaz…en plus de l’emploi et des infrastructures. Toutefois, peu d’entre elles fonctionnent normalement, en dépit de l’absence de contraintes budgétaires, du statut privilégié et du contexte d’économie libérale. En plus de cela, leurs conseils d’administration sont purement formels et souvent court-circuités par les autorités supérieures qui nomment les responsables exécutifs et tracent les politiques sans parler du peu d’informations qui sont disponibles sur les sociétés publiques handicapant du coup l’analyse approfondie du phénomène.
Ce rapport qui est loin d’être exhaustif met à nu tous ces problèmes qui entravent en réalité la performance, la réalisation et la qualité des services sociaux. C’est pour changer cet état de fait que la mission de la Banque Mondiale à Nouakchott compte élaborer des questionnaires, des entretiens et des recommandations qui feront l’objet d’ateliers pour dégager un plan d’action national sur la gouvernance des entreprises en Mauritanie.
Babacar Baye NDIAYE
Very Good.
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