Depuis jeudi dernier, Chriv Ould Abdallahi, Mohamed Ould Noueigueid et Abdou Maham sont placés en garde-à-vue au commissariat de police chargé des crimes économiques. Leurs proches sont descendus dans la rue, ce dimanche, pour demander leur libération. En majorité composés de femmes, ces derniers en veulent à Mohamed Ould Abdel Aziz.
«Nous sommes là parce que nos pères et nos patrons ont été emprisonnés. C’est les plus gros hommes d’affaires du pays qui ont été incarcérés. Des hommes qui symbolisent le développement et l’avancement de la Mauritanie. Nous fustigeons le fait qu’ils soient derrière les grilles. Ils constituent tout pour nous. C’est pour cette raison essentielle que nous sommes là », a expliqué Ahmed Mahmoud Ahmed.
Malgré l’interdiction de leur marche, lui et quelques autres membres des familles des hommes d’affaires appréhendé ont tenu quand même à être là quitte à braver les matraques et les grenades lacrymogènes des limiers.
«Nous regrettons le fait que nous n’ayons pas eu l’autorisation de marcher. Cela montre que notre pays souffre d’un manque de liberté. On fait de nous ce qu’on veut. On nous envoie des armées, des gens qui ont des matraques, des gens qui nous frappent et qui nous balancent des grenades lacrymogènes », a poursuivi Ahmed Mahmoud Ahmed.
Loin d’abdiquer, ils ont promis de redescendre dans la rue. Pendant que les proches de Ould Abdallahi, Ould Noueigueid et Abdou Maham protestaient contre leur détention, on a appris qu’on s’acheminerait vers la saisie des biens de ces trois hommes d’affaires. Depuis leur arrestation, les parents et les sympathisants des banquiers détenus dans le cadre de l’affaire dite des transferts illicites ont organisé des manifestations à Nouakchott. A Atar, également, des marches ont été organisées mais réprimés par la police.
Selon une source proche du dossier, un accord aurait été trouvé pour un remboursement par échéances mais ses termes semblent avoir été revus en faveur d’un paiement immédiat et intégral assorti d’un taux d’intérêt colossal.
Les banquiers détenus auraient refusé cette offre, à en croire cette même source. C’est aujourd’hui que ces trois banquiers qui sont accusés d’avoir perçu (20 milliards d’ouguiyas) des transferts illicites de la Banque Centrale de Mauritanie entre 2001 et 2002 doivent être présentés au parquet pour être entendus. On suppute déjà que des cellules leur auraient été aménagées à la prison centrale de Nouakchott.
Babacar Baye NDIAYE
«Nous sommes là parce que nos pères et nos patrons ont été emprisonnés. C’est les plus gros hommes d’affaires du pays qui ont été incarcérés. Des hommes qui symbolisent le développement et l’avancement de la Mauritanie. Nous fustigeons le fait qu’ils soient derrière les grilles. Ils constituent tout pour nous. C’est pour cette raison essentielle que nous sommes là », a expliqué Ahmed Mahmoud Ahmed.
Malgré l’interdiction de leur marche, lui et quelques autres membres des familles des hommes d’affaires appréhendé ont tenu quand même à être là quitte à braver les matraques et les grenades lacrymogènes des limiers.
«Nous regrettons le fait que nous n’ayons pas eu l’autorisation de marcher. Cela montre que notre pays souffre d’un manque de liberté. On fait de nous ce qu’on veut. On nous envoie des armées, des gens qui ont des matraques, des gens qui nous frappent et qui nous balancent des grenades lacrymogènes », a poursuivi Ahmed Mahmoud Ahmed.
Loin d’abdiquer, ils ont promis de redescendre dans la rue. Pendant que les proches de Ould Abdallahi, Ould Noueigueid et Abdou Maham protestaient contre leur détention, on a appris qu’on s’acheminerait vers la saisie des biens de ces trois hommes d’affaires. Depuis leur arrestation, les parents et les sympathisants des banquiers détenus dans le cadre de l’affaire dite des transferts illicites ont organisé des manifestations à Nouakchott. A Atar, également, des marches ont été organisées mais réprimés par la police.
Selon une source proche du dossier, un accord aurait été trouvé pour un remboursement par échéances mais ses termes semblent avoir été revus en faveur d’un paiement immédiat et intégral assorti d’un taux d’intérêt colossal.
Les banquiers détenus auraient refusé cette offre, à en croire cette même source. C’est aujourd’hui que ces trois banquiers qui sont accusés d’avoir perçu (20 milliards d’ouguiyas) des transferts illicites de la Banque Centrale de Mauritanie entre 2001 et 2002 doivent être présentés au parquet pour être entendus. On suppute déjà que des cellules leur auraient été aménagées à la prison centrale de Nouakchott.
Babacar Baye NDIAYE
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