On ne sait pas quand est-ce que cela va-t-il se produire ? Mais, c’est certain : la disparition du village d’Iwik. Ce village situé à quelques pas du Banc d’Arguin appartient aujourd’hui à une zone côtière menacée par l’élévation du niveau de la mer et la progression des herbiers marins.
A en croire des spécialistes de l’environnement, on est dans une zone qui bouge avec des sédiments de sable qui sont facilement remobilisés et déplacés. Ils soutiennent que cet effet de l’élévation du niveau de la mer va être renforcé par d’autres effets notamment l’augmentation des accidents climatiques, des tempêtes tropicales, des houles plus grosses et plus fortes…
Iwik est un village situé sur une pointe sableuse autour de laquelle passe un courant relativement important qui vient ensuite remplir la baie qui l’environne. Ainsi, au mois de septembre par exemple, on a de grandes marées. Aujourd’hui, toutes les installations qui sont ou qui étaient en zone sèche sont mises en danger par l’élévation du niveau de la mer.
Comme toute la côte ouest africaine, Iwik est devenu une zone extrêmement vulnérable.
Pour Mathieu Ducrocq qui gère une étude régionale sur l’érosion côtière allant de la Mauritanie au Bénin, les politiques d’aménagement des zones côtières ne sont pas extrêmement efficaces pour faire face à cette élévation du niveau de la mer.
«On a les secteurs d’activités en compétition, des infrastructures humaines qui sont à l’origine de l’érosion côtière, des politiques sectorielles qui ne sont pas cohérentes et qui ne permettent pas de planifier un bon aménagement de la côte. Si, en plus, on rajoute à cela les prévisions à terme, il faut qu’on arrive à développer des stratégies d’adaptation de recul dans la plupart des cas », explique-t-il.
D’ici quelques décennies, ce village sera définitivement rayé de la carte du monde du fait de l’élévation du niveau de la mer qui est une des conséquences directes des changements climatiques. Menacée par l’érosion côtière, Iwik se prépare déjà à être avalée par la mer.
Cette situation qui est valable pour la partie littorale de Nouakchott ou de Nouadhibou poussera-t-elle les autorités à réfléchir sur les aménagements dans ces zones basses qui se caractérisent par une intrusion très importante de la mer ?
«Quand on est un décideur éclairé, on commence déjà à penser à des investissements, des infrastructures qui permettront de limiter les risques à ces endroits de faiblesse», a rappelé Mathieu Ducrocq.
Les habitants du village d’Iwik vivent à quelques centimètres au-dessus de la mer à marée haute. En conséquence, ce village est dans une zone de risques très importante. Selon des prévisions scientifiques, toutes les zones comme Iwik qui sont en dessous de 60 cm de hauteur risquent d’être inondées et du coup avalées par la mer, devant ainsi des zones inhabitables.
Et selon Mathieu Ducrocq, la géographie côtière de certaines parties du littoral de la Mauritanie devrait aujourd’hui pousser les pouvoirs publics à se préparer autrement dit à prendre des décisions efficaces sur l’aménagement du littoral.
A en croire des spécialistes de l’environnement, on est dans une zone qui bouge avec des sédiments de sable qui sont facilement remobilisés et déplacés. Ils soutiennent que cet effet de l’élévation du niveau de la mer va être renforcé par d’autres effets notamment l’augmentation des accidents climatiques, des tempêtes tropicales, des houles plus grosses et plus fortes…
Iwik est un village situé sur une pointe sableuse autour de laquelle passe un courant relativement important qui vient ensuite remplir la baie qui l’environne. Ainsi, au mois de septembre par exemple, on a de grandes marées. Aujourd’hui, toutes les installations qui sont ou qui étaient en zone sèche sont mises en danger par l’élévation du niveau de la mer.
Comme toute la côte ouest africaine, Iwik est devenu une zone extrêmement vulnérable.
Pour Mathieu Ducrocq qui gère une étude régionale sur l’érosion côtière allant de la Mauritanie au Bénin, les politiques d’aménagement des zones côtières ne sont pas extrêmement efficaces pour faire face à cette élévation du niveau de la mer.
«On a les secteurs d’activités en compétition, des infrastructures humaines qui sont à l’origine de l’érosion côtière, des politiques sectorielles qui ne sont pas cohérentes et qui ne permettent pas de planifier un bon aménagement de la côte. Si, en plus, on rajoute à cela les prévisions à terme, il faut qu’on arrive à développer des stratégies d’adaptation de recul dans la plupart des cas », explique-t-il.
D’ici quelques décennies, ce village sera définitivement rayé de la carte du monde du fait de l’élévation du niveau de la mer qui est une des conséquences directes des changements climatiques. Menacée par l’érosion côtière, Iwik se prépare déjà à être avalée par la mer.
Cette situation qui est valable pour la partie littorale de Nouakchott ou de Nouadhibou poussera-t-elle les autorités à réfléchir sur les aménagements dans ces zones basses qui se caractérisent par une intrusion très importante de la mer ?
«Quand on est un décideur éclairé, on commence déjà à penser à des investissements, des infrastructures qui permettront de limiter les risques à ces endroits de faiblesse», a rappelé Mathieu Ducrocq.
Les habitants du village d’Iwik vivent à quelques centimètres au-dessus de la mer à marée haute. En conséquence, ce village est dans une zone de risques très importante. Selon des prévisions scientifiques, toutes les zones comme Iwik qui sont en dessous de 60 cm de hauteur risquent d’être inondées et du coup avalées par la mer, devant ainsi des zones inhabitables.
Et selon Mathieu Ducrocq, la géographie côtière de certaines parties du littoral de la Mauritanie devrait aujourd’hui pousser les pouvoirs publics à se préparer autrement dit à prendre des décisions efficaces sur l’aménagement du littoral.
«Cela demande une prise de décision politique très courageuse. Il faut qu’on soit capable d’expliquer aux populations du littoral qu’il y’a des zones à enjeu particulier où on va faire de la protection côtière et qu’on ne pourra pas le faire parce que cela coûte horriblement cher. Ça coûtera moins cher d’accompagner le déplacement des quartiers ou la viabilisation des zones qui sont un peu en arrière ou à l’intérieur des terres plutôt que de chercher à se battre contre l’avancée de l’érosion côtière », dit-il tout en insistant sur le travail d’information et d’éducation des populations pour aider le gouvernement à prendre ce genre de décisions.
Babacar Baye NDIAYE
Babacar Baye NDIAYE
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