La fin des activités du projet de promotion des droits de la femme et de renforcement des organisations de la société civile a été sanctionnée par un atelier de restitution qui a eu lieu ce 30 novembre à l’hôtel Khatter en présence des responsables du Programme d’Appui à la Société Civile et à la Bonne Gouvernance (PASOC).
Et selon la coordinatrice de ce projet Salimata Sy, 3.000 personnes ont été sensibilisées à Nouakchott sur les droits de la femme, au cours de l’année 2009. En Mauritanie, les enquêtes sociologiques révèlent que les femmes même celles qui habitent dans la capitale méconnaissent leurs droits.
D’après Aminétou Mint El Moctar, la présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille, la femme mauritanienne, comme la plupart de ses consoeurs d’Afrique et du monde Arabe, est restée longtemps maintenue «hors du circuit des responsabilités et des centres de décision ». Pour elle, la méconnaissance des juridictions nationales et l’absence de l’application de ce qui existe déjà comme lois sont un handicap à la promotion et à la marche de la femme mauritanienne vers l’égalité et l’émancipation.
«Le projet va contribuer au renforcement de la place de la femme dans la société à travers la vulgarisation et la diffusion des droits de la femme auprès des acteurs de la vie publique et des populations à Nouakchott», a déclaré Salimata Sy.
Toutefois, des difficultés d’ordre politique liées au climat qui a prévalu avant et après le coup d’Etat du 6 août 2008 sont venues se greffer à ce projet pendant son exécution rendant du coup impossible la mobilisation des élus et leur implication dans l’action. Salimata Sy a regretté aussi, au cours de sa présentation du projet, les lenteurs dans les procédures d’autorisation du PASOC sur les modifications du budget et du plan d’action qui ont constitué une contrainte dans la mise en œuvre de certaines activités de sensibilisation.
«Notre objectif initial visait à atteindre 18.000 personnes à travers 24 campagnes de sensibilisation sur une année. Cela nous a parus trop ambitieux au vu des moyens qui étaient mis à notre disposition. A cela s’ajoute le fait que le projet ne cherchait pas à informer mais à susciter un changement de comportement », explique-t-elle.
De son côté, Aminétou Mint El Moctar a toutefois reconnu que ce projet leur a permis d’ouvrir un débat sur le contenu du Code du Statut Personnel, la levée des réserves sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes et l’amélioration des juridictions nationales.
En outre, ce projet a montré que l’implication des hommes et le changement des mentalités sont indispensables pour mettre fin aux violences contre les femmes qui restent encore tributaires de discriminations notoires dans bien des domaines.
Au total, 11 élus locaux, 8 parlementaires, 5 oulémas et 16 personnes ressources et responsables d’Ongs ont été également sensibilisées sur les réserves émises par l’Etat mauritanien sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes, le manque d’harmonisation de la législation interne avec les conventions internationales et l’absence de décrets de mise en application des conventions ratifiées et les lois internes.
L’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), en collaboration avec d’autres associations de défense des droits de la femme, a appelé les oulémas et les élus à constituer le fer de lance dans le combat pour la promotion des droits de la femme mauritanienne.
Babacar Baye NDIAYE
Et selon la coordinatrice de ce projet Salimata Sy, 3.000 personnes ont été sensibilisées à Nouakchott sur les droits de la femme, au cours de l’année 2009. En Mauritanie, les enquêtes sociologiques révèlent que les femmes même celles qui habitent dans la capitale méconnaissent leurs droits.
D’après Aminétou Mint El Moctar, la présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille, la femme mauritanienne, comme la plupart de ses consoeurs d’Afrique et du monde Arabe, est restée longtemps maintenue «hors du circuit des responsabilités et des centres de décision ». Pour elle, la méconnaissance des juridictions nationales et l’absence de l’application de ce qui existe déjà comme lois sont un handicap à la promotion et à la marche de la femme mauritanienne vers l’égalité et l’émancipation.
«Le projet va contribuer au renforcement de la place de la femme dans la société à travers la vulgarisation et la diffusion des droits de la femme auprès des acteurs de la vie publique et des populations à Nouakchott», a déclaré Salimata Sy.
Toutefois, des difficultés d’ordre politique liées au climat qui a prévalu avant et après le coup d’Etat du 6 août 2008 sont venues se greffer à ce projet pendant son exécution rendant du coup impossible la mobilisation des élus et leur implication dans l’action. Salimata Sy a regretté aussi, au cours de sa présentation du projet, les lenteurs dans les procédures d’autorisation du PASOC sur les modifications du budget et du plan d’action qui ont constitué une contrainte dans la mise en œuvre de certaines activités de sensibilisation.
«Notre objectif initial visait à atteindre 18.000 personnes à travers 24 campagnes de sensibilisation sur une année. Cela nous a parus trop ambitieux au vu des moyens qui étaient mis à notre disposition. A cela s’ajoute le fait que le projet ne cherchait pas à informer mais à susciter un changement de comportement », explique-t-elle.
De son côté, Aminétou Mint El Moctar a toutefois reconnu que ce projet leur a permis d’ouvrir un débat sur le contenu du Code du Statut Personnel, la levée des réserves sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes et l’amélioration des juridictions nationales.
En outre, ce projet a montré que l’implication des hommes et le changement des mentalités sont indispensables pour mettre fin aux violences contre les femmes qui restent encore tributaires de discriminations notoires dans bien des domaines.
Au total, 11 élus locaux, 8 parlementaires, 5 oulémas et 16 personnes ressources et responsables d’Ongs ont été également sensibilisées sur les réserves émises par l’Etat mauritanien sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes, le manque d’harmonisation de la législation interne avec les conventions internationales et l’absence de décrets de mise en application des conventions ratifiées et les lois internes.
L’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), en collaboration avec d’autres associations de défense des droits de la femme, a appelé les oulémas et les élus à constituer le fer de lance dans le combat pour la promotion des droits de la femme mauritanienne.
Babacar Baye NDIAYE
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