Décriée par ses prises de position dans le cadre du règlement du passif humanitaire, l’actuelle présidente du Collectif des veuves suscite en cette période une levée de boucliers de la part de certains membres de l’organisation. Mais continue à bénéficier de l’appui indéfectible de Mamadou Sarr, secrétaire exécutif du Forum des Organisations Nationales de Défense des Droits Humains (FONADH). Au grand écœurement de ses détracteurs.
Ça sent le roussi avant l’incendie au Collectif des veuves ! La récente déclaration de la présidente de cette association en l’occurrence Houlèye Sall a ouvert une brèche de protestations au sein de son organisation. Les protestataires sont montés au créneau pour apporter, eux aussi, des éléments de clarification relatifs à cette déclaration du 30 septembre au sujet des indemnités décidées, sans aucune concertation inclusive, par Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le cadre du règlement du passif humanitaire.
Sur le ton de la polémique et de la calomnie, ces personnes ont qualifié la déclaration de Houlèye Sall de «diffamatoire» et de «mensongère». Au-delà des griefs et récriminations portées contre elle, c’est toute la gestion du FONADH qui est mise à mal au sujet de la question du passif humanitaire.
«Si nous sommes aujourd’hui amenés à désigner du doigt certains détracteurs mal intentionnés, c’est qu’ils ont usé, pour des raisons politiques et d’intérêts personnels, de la question du passif humanitaire ; se servant ainsi, depuis plus de deux décennies, avec un cynisme et un égoïsme dignes de Machiavel, de cette douloureuse question qu’ils ont instrumentalisée pour faire des victimes "une vache laitière" auprès des organisations humanitaires internationales chez lesquelles ils font semblant de plaider une cause, sans se soucier de ceux qui auraient dû en tirer les avantages en l’occurrence les victimes», expliquent-elles.
Le secrétaire exécutif du FONADH en personne n’a pas été épargné par leurs tirs très nourris. Ces personnes l’accusent de profiter de son poste pour «redorer son blason» en usant de «manœuvres dilatoires et séparatistes». D’après leurs assertions, Mamadou Sarr qu’elles appellent ironiquement «Monsieur FONADH» est mal placé pour prétendre être un fer de lance des droits de l’Homme en Mauritanie.
Allant plus loin dans leurs accusations, elles ont même révélé que Mamadou Sarr aurait tissé, selon leurs propres expressions, «d’obscurs accords» avec Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya alors président de la République de 1984 à 2005. Dans cet enchevêtrement de réquisitoires, Lala Aïcha Sy, présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie (CSVVDH) en a reçu aussi sa part de dose. Et, leur mise en cause des accords conclus avec le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz dans le cadre de la résolution du passif humanitaire ne semble pas avoir été du goût de ces personnes qui voient dans la dernière déclaration de Houlèye Sall la signature de Mamadou Sarr.
«Cette manœuvre de leur part, vise en vérité, à entretenir ce dossier qu’ils ne veulent pas voir achevé afin de continuer à l’entretenir par l’entremise de l’institution qu’ils dirigent et qu’ils n’ont jamais méritée puisque ne jouissant ni de qualités ni de connaissances requises car autant cette question perdurera autant ils espèrent en tirer les dividendes», ont-elles déclaré.
Elles poursuivent en vouant aux gémonies les arguments de poursuites et de procès entre autres revendications que Mamadou Sarr ne cesse de brandir pour faire la résolution du dossier du passif humanitaire son cheval de bataille. Elles le soupçonnent aussi de se servir de Houlèye Sall et de Maïmouna Alpha Sy dans l’optique, disent-elles, de «disloquer l’organisation des veuves en profondeur ou tout au moins la scinder pour pouvoir collaborer avec la partie la plus malléable presque fragilisée par une absence d’information».
En s’appuyant sur la délibération de l’assemblée générale du15 août 2009, elles ont décidé d’exclure ipso facto Houlèye Sall et Maïmouna Alpha Sy des instances dirigeantes du Collectif des Veuves pour indiscipline et inconduite notoires.
Ces personnes se réclamant du Collectif des Veuves ont annoncé, pour apporter plus d’éclaircissements à leurs affirmations, la tenue dans les jours à venir d’une conférence de presse et un débat télévisé avec le COVIRE dans le souci, disent-elles, d’informer le public sur la gestion transparente de ce dossier du passif humanitaire.
Babacar Baye Ndiaye
Ça sent le roussi avant l’incendie au Collectif des veuves ! La récente déclaration de la présidente de cette association en l’occurrence Houlèye Sall a ouvert une brèche de protestations au sein de son organisation. Les protestataires sont montés au créneau pour apporter, eux aussi, des éléments de clarification relatifs à cette déclaration du 30 septembre au sujet des indemnités décidées, sans aucune concertation inclusive, par Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le cadre du règlement du passif humanitaire.
Sur le ton de la polémique et de la calomnie, ces personnes ont qualifié la déclaration de Houlèye Sall de «diffamatoire» et de «mensongère». Au-delà des griefs et récriminations portées contre elle, c’est toute la gestion du FONADH qui est mise à mal au sujet de la question du passif humanitaire.
«Si nous sommes aujourd’hui amenés à désigner du doigt certains détracteurs mal intentionnés, c’est qu’ils ont usé, pour des raisons politiques et d’intérêts personnels, de la question du passif humanitaire ; se servant ainsi, depuis plus de deux décennies, avec un cynisme et un égoïsme dignes de Machiavel, de cette douloureuse question qu’ils ont instrumentalisée pour faire des victimes "une vache laitière" auprès des organisations humanitaires internationales chez lesquelles ils font semblant de plaider une cause, sans se soucier de ceux qui auraient dû en tirer les avantages en l’occurrence les victimes», expliquent-elles.
Le secrétaire exécutif du FONADH en personne n’a pas été épargné par leurs tirs très nourris. Ces personnes l’accusent de profiter de son poste pour «redorer son blason» en usant de «manœuvres dilatoires et séparatistes». D’après leurs assertions, Mamadou Sarr qu’elles appellent ironiquement «Monsieur FONADH» est mal placé pour prétendre être un fer de lance des droits de l’Homme en Mauritanie.
Allant plus loin dans leurs accusations, elles ont même révélé que Mamadou Sarr aurait tissé, selon leurs propres expressions, «d’obscurs accords» avec Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya alors président de la République de 1984 à 2005. Dans cet enchevêtrement de réquisitoires, Lala Aïcha Sy, présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie (CSVVDH) en a reçu aussi sa part de dose. Et, leur mise en cause des accords conclus avec le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz dans le cadre de la résolution du passif humanitaire ne semble pas avoir été du goût de ces personnes qui voient dans la dernière déclaration de Houlèye Sall la signature de Mamadou Sarr.
«Cette manœuvre de leur part, vise en vérité, à entretenir ce dossier qu’ils ne veulent pas voir achevé afin de continuer à l’entretenir par l’entremise de l’institution qu’ils dirigent et qu’ils n’ont jamais méritée puisque ne jouissant ni de qualités ni de connaissances requises car autant cette question perdurera autant ils espèrent en tirer les dividendes», ont-elles déclaré.
Elles poursuivent en vouant aux gémonies les arguments de poursuites et de procès entre autres revendications que Mamadou Sarr ne cesse de brandir pour faire la résolution du dossier du passif humanitaire son cheval de bataille. Elles le soupçonnent aussi de se servir de Houlèye Sall et de Maïmouna Alpha Sy dans l’optique, disent-elles, de «disloquer l’organisation des veuves en profondeur ou tout au moins la scinder pour pouvoir collaborer avec la partie la plus malléable presque fragilisée par une absence d’information».
En s’appuyant sur la délibération de l’assemblée générale du15 août 2009, elles ont décidé d’exclure ipso facto Houlèye Sall et Maïmouna Alpha Sy des instances dirigeantes du Collectif des Veuves pour indiscipline et inconduite notoires.
Ces personnes se réclamant du Collectif des Veuves ont annoncé, pour apporter plus d’éclaircissements à leurs affirmations, la tenue dans les jours à venir d’une conférence de presse et un débat télévisé avec le COVIRE dans le souci, disent-elles, d’informer le public sur la gestion transparente de ce dossier du passif humanitaire.
Babacar Baye Ndiaye
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