idjaameNews_Le constat est désarmant voire incompréhensible et intolérable. Beaucoup de nos femmes, en raison de leur analphabétisme ou de leur illettrisme, méconnaissent viscéralement leurs droits les plus élémentaires. C’est dans ce cadre qu’est né le projet de promotion des droits de la femme et de renforcement des capacités des associations féminines à Nouakchott.
Dans les groupes cibles du projet, il y a les associations féminines. C’est ainsi que les locaux de l’Association Entraide Sociale (AES) ont été choisis par l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF) pour abriter une journée de sensibilisation sur la promotion des droits de la femme et de renforcement des capacités des associations féminines dans la ville de Nouakchott.
Plus d’une centaine de femmes de la localité de Pk 3 ont bénéficié de ce projet financé par l’Union Européenne à travers le Programme d’Appui à la Société Civile et à la Bonne Gouvernance (PASOC) avec un montant de plus de 8 millions d’ouguiyas. Le choix de cette association n’est pas fortuit. En effet, cette association créée en 2003 et présidée par Mah Mint Younouss intervient dans le domaine de la lutte contre la déperdition scolaire des jeunes filles, les mutilations génitales féminines et les violences en milieu scolaire.
Au cours de cette journée de sensibilisation qui a eu lieu ce 1ier août au Pk3, les débats ont tourné autour de la nécessité d’améliorer la situation des femmes en adaptant les lois et les textes qui régissent leur environnement à leurs conditions d’existence et de vie notamment dans le domaine du mariage, du divorce, de l’égalité des droits…
Elles ont dénoncé en outre certains stéréotypes qu’on colle souvent au sexe féminin du genre : "Tu n’es bonne qu’à faire la cuisine","Tu perds ton temps", "La place de la femme est au foyer"…
Dans le domaine de la déperdition scolaire des jeunes filles, cette association a d’ailleurs dans ce sens adressé un plaidoyer auprès des écoles pour qu’elles acceptent le retour de ces jeunes filles à l’école. Elle prend aussi en charge leur dossier qu’elle va suivre de près.
En ce qui concerne les violences en milieu scolaire, cette association travaille en relation avec les établissements scolaires de la moughataa de Riadh d’où dépend Pk3. "Notre intervention se limite jusqu’à présent au Pk3 parce que nous n’avons pas les moyens de faire les déplacements", explique Mah Mint Younouss.
A cela s’ajoutent des difficultés économiques pour appuyer ou distribuer des matériels didactiques et pédagogiques. Ni soutenue encore moins subventionnée, cette association se retrouve confrontée à de sérieuses difficultés. "Nous sommes presque en milieu rural", explique Mah Mint Younouss.
Le troisième volet d’intervention de cette association concerne les mutilations génitales féminines. Dans ce cadre, plus d’une centaine de personnes relais, en partenariat avec le Fonds Luthérien Mondial, ont été formées pour vulgariser, à leur tour, les populations sur les méfaits d’une telle pratique et notamment auprès des accoucheuses traditionnelles et des exciseuses.
Dans ce sens, l’association a adressé un plaidoyer au ministère de la promotion féminine. Dans ce plaidoyer, il est demandé l’intégration des Mutilations Génitales Féminines dans les programmes scolaires comme on l’a fait avec les Infections Sexuellement Transmissibles. Il faut noter que l’Association Entraide Sociale organise régulièrement au profit des enseignants des sessions de sensibilisation sur les MGF.
Babacar Baye Ndiaye
Dans les groupes cibles du projet, il y a les associations féminines. C’est ainsi que les locaux de l’Association Entraide Sociale (AES) ont été choisis par l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF) pour abriter une journée de sensibilisation sur la promotion des droits de la femme et de renforcement des capacités des associations féminines dans la ville de Nouakchott.
Plus d’une centaine de femmes de la localité de Pk 3 ont bénéficié de ce projet financé par l’Union Européenne à travers le Programme d’Appui à la Société Civile et à la Bonne Gouvernance (PASOC) avec un montant de plus de 8 millions d’ouguiyas. Le choix de cette association n’est pas fortuit. En effet, cette association créée en 2003 et présidée par Mah Mint Younouss intervient dans le domaine de la lutte contre la déperdition scolaire des jeunes filles, les mutilations génitales féminines et les violences en milieu scolaire.
Au cours de cette journée de sensibilisation qui a eu lieu ce 1ier août au Pk3, les débats ont tourné autour de la nécessité d’améliorer la situation des femmes en adaptant les lois et les textes qui régissent leur environnement à leurs conditions d’existence et de vie notamment dans le domaine du mariage, du divorce, de l’égalité des droits…
Elles ont dénoncé en outre certains stéréotypes qu’on colle souvent au sexe féminin du genre : "Tu n’es bonne qu’à faire la cuisine","Tu perds ton temps", "La place de la femme est au foyer"…
Dans le domaine de la déperdition scolaire des jeunes filles, cette association a d’ailleurs dans ce sens adressé un plaidoyer auprès des écoles pour qu’elles acceptent le retour de ces jeunes filles à l’école. Elle prend aussi en charge leur dossier qu’elle va suivre de près.
En ce qui concerne les violences en milieu scolaire, cette association travaille en relation avec les établissements scolaires de la moughataa de Riadh d’où dépend Pk3. "Notre intervention se limite jusqu’à présent au Pk3 parce que nous n’avons pas les moyens de faire les déplacements", explique Mah Mint Younouss.
A cela s’ajoutent des difficultés économiques pour appuyer ou distribuer des matériels didactiques et pédagogiques. Ni soutenue encore moins subventionnée, cette association se retrouve confrontée à de sérieuses difficultés. "Nous sommes presque en milieu rural", explique Mah Mint Younouss.
Le troisième volet d’intervention de cette association concerne les mutilations génitales féminines. Dans ce cadre, plus d’une centaine de personnes relais, en partenariat avec le Fonds Luthérien Mondial, ont été formées pour vulgariser, à leur tour, les populations sur les méfaits d’une telle pratique et notamment auprès des accoucheuses traditionnelles et des exciseuses.
Dans ce sens, l’association a adressé un plaidoyer au ministère de la promotion féminine. Dans ce plaidoyer, il est demandé l’intégration des Mutilations Génitales Féminines dans les programmes scolaires comme on l’a fait avec les Infections Sexuellement Transmissibles. Il faut noter que l’Association Entraide Sociale organise régulièrement au profit des enseignants des sessions de sensibilisation sur les MGF.
Babacar Baye Ndiaye
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