Le directeur demande à l’Etat de ramener les internats, les colonies de vacances, les festivals et les tournois sportifs dans les écoles
Jeudi dernier, le lycée de la commune de Djéol a tenu la troisième édition de sa journée d’animation pédagogique. Lors de cette journée, organisée sur le thème "La famille, l’école et la nation", le directeur dudit établissement, Sy Alhousseinou, a demandé aux pouvoirs publics de ramener les internats, les colonies de vacances, les festivals et les tournois sportifs qui ont de tout temps, selon lui, étaient des facteurs de promotion de l’unité nationale.
Le lycée de Djéol qui est créé en 1998 compte actuellement 1321 élèves inscrits et 9 sections pour un effectif de 453 élèves dont 219 filles soit un pourcentage de 49,88%. Et pour répondre aux besoins des activités pédagogiques, le lycée de Djéol a prévu la construction et l’équipement de trois nouvelles salles de classe, l’adduction en eau potable et l’accès à l’informatique.
Le lycée de Djéol ne veut pas, aujourd’hui, demeurer un maillon faible dans les efforts de développement de notre système éducatif et de notre société. "Notre souci est de former des citoyens cultivant les valeurs de tolérance, de paix civile et d’unité nationale d’une part et d’autre part de créer une race d’hommes capables de relever le défi du troisième millénaire", a rappelé Sy Alhousseinou.
A côté des défis que veut relever la direction du lycée, figurent ceux relatifs aux problèmes des mariages précoces et à l’émigration qui tente de plus en plus les jeunes élèves. Par rapport à la question de l’émigration, Sy Alhousseinou a soutenu que l’école mauritanienne a un rôle à jouer, par le biais de l’éducation et de la sensibilisation, dans la réduction de ce fléau à défaut de pouvoir le combattre.
Dans un diagnostic sans complaisance sur le système éducatif mauritanien, Ngaidé Malik qui a pris la parole au nom des professeurs du lycée de Djéol a déclaré qu’il y a lieu de prendre des mesures concrètes pour redresser notre éducation nationale qui connaît, selon lui, une traversée du désert depuis quelques années.
Du coup, il a insisté sur la nécessité de faire "une réflexion profonde et de débats sérieux lors des Etats Généraux de l’Education promis par le Chef de l’Etat en vue d’une réforme profonde de l’enseignement loin de l’improvisation et de la démagogie" afin que l’école mauritanienne retrouve "son passé glorieux".
La responsabilité de ce fiasco, pour Ngaidé Malik, est non seulement partagée (élèves, administration et parents d’lèves) même si elle concerne en premier lieu le corps enseignant. Et pour mettre un terme à cet état de fait, Ngaïdé Malik a suggéré le gouvernement de promouvoir "le principe de la sanction et de la récompense loin du camouflage et du favoritisme qui ne ménagent que les médiocres et les paresseux laissant notre système éducatif à la merci de toutes les tempêtes qui l’ont plongé dans son sommeil et sa dégringolade".
Cette grande manifestation scolaire a été soutenue par la direction régionale de l’Education Nationale du Gorgol, la préfecture de la mouqata’a de Kaédi, la mairie de la commune de Djéol et les émigrés du village. Il faut noter également que pour cette année, c’est le Collège d’Enseignement Moyen du village de Doondu située sur la rive gauche à deux km de Djéol qui a été l’invité d’honneur avec la présence de son directeur Salif Ba. Et pour Sy Alhousseinou, "c’est là un exemple d’intégration éducative sous régionale à perpétuer", a-t-il dit.
Le point d’orgue de cette manifestation a été la distribution des prix aux élèves qui se sont distingués lors des compositions de 1er trimestre, le match de génies en herbe, les chœurs du ballet traditionnel et le spectacle de judo.
Babacar Baye NDIAYE
Jeudi dernier, le lycée de la commune de Djéol a tenu la troisième édition de sa journée d’animation pédagogique. Lors de cette journée, organisée sur le thème "La famille, l’école et la nation", le directeur dudit établissement, Sy Alhousseinou, a demandé aux pouvoirs publics de ramener les internats, les colonies de vacances, les festivals et les tournois sportifs qui ont de tout temps, selon lui, étaient des facteurs de promotion de l’unité nationale.
Le lycée de Djéol qui est créé en 1998 compte actuellement 1321 élèves inscrits et 9 sections pour un effectif de 453 élèves dont 219 filles soit un pourcentage de 49,88%. Et pour répondre aux besoins des activités pédagogiques, le lycée de Djéol a prévu la construction et l’équipement de trois nouvelles salles de classe, l’adduction en eau potable et l’accès à l’informatique.
Le lycée de Djéol ne veut pas, aujourd’hui, demeurer un maillon faible dans les efforts de développement de notre système éducatif et de notre société. "Notre souci est de former des citoyens cultivant les valeurs de tolérance, de paix civile et d’unité nationale d’une part et d’autre part de créer une race d’hommes capables de relever le défi du troisième millénaire", a rappelé Sy Alhousseinou.
A côté des défis que veut relever la direction du lycée, figurent ceux relatifs aux problèmes des mariages précoces et à l’émigration qui tente de plus en plus les jeunes élèves. Par rapport à la question de l’émigration, Sy Alhousseinou a soutenu que l’école mauritanienne a un rôle à jouer, par le biais de l’éducation et de la sensibilisation, dans la réduction de ce fléau à défaut de pouvoir le combattre.
Dans un diagnostic sans complaisance sur le système éducatif mauritanien, Ngaidé Malik qui a pris la parole au nom des professeurs du lycée de Djéol a déclaré qu’il y a lieu de prendre des mesures concrètes pour redresser notre éducation nationale qui connaît, selon lui, une traversée du désert depuis quelques années.
Du coup, il a insisté sur la nécessité de faire "une réflexion profonde et de débats sérieux lors des Etats Généraux de l’Education promis par le Chef de l’Etat en vue d’une réforme profonde de l’enseignement loin de l’improvisation et de la démagogie" afin que l’école mauritanienne retrouve "son passé glorieux".
La responsabilité de ce fiasco, pour Ngaidé Malik, est non seulement partagée (élèves, administration et parents d’lèves) même si elle concerne en premier lieu le corps enseignant. Et pour mettre un terme à cet état de fait, Ngaïdé Malik a suggéré le gouvernement de promouvoir "le principe de la sanction et de la récompense loin du camouflage et du favoritisme qui ne ménagent que les médiocres et les paresseux laissant notre système éducatif à la merci de toutes les tempêtes qui l’ont plongé dans son sommeil et sa dégringolade".
Cette grande manifestation scolaire a été soutenue par la direction régionale de l’Education Nationale du Gorgol, la préfecture de la mouqata’a de Kaédi, la mairie de la commune de Djéol et les émigrés du village. Il faut noter également que pour cette année, c’est le Collège d’Enseignement Moyen du village de Doondu située sur la rive gauche à deux km de Djéol qui a été l’invité d’honneur avec la présence de son directeur Salif Ba. Et pour Sy Alhousseinou, "c’est là un exemple d’intégration éducative sous régionale à perpétuer", a-t-il dit.
Le point d’orgue de cette manifestation a été la distribution des prix aux élèves qui se sont distingués lors des compositions de 1er trimestre, le match de génies en herbe, les chœurs du ballet traditionnel et le spectacle de judo.
Babacar Baye NDIAYE
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