Messaoud Ould Boulkheir a montré qu’il est la seule constante au sein de l’Alliance Progressiste Populaire, qu’il reste et restera le chef incontesté voire incontournable de ce parti, le choix de la base des militants, l’incarnation des principes et objectifs du parti. Autant de faits qui l’ont fait sortir, en vrai patron de parti, de ses gonds pour mettre en garde ceux qui voudraient annihiler l’Alliance Populaire Progressiste.
Il en a fait la démonstration de force, à l’occasion des journées de réflexion du parti qui ont eu lieu du 24 au 26 décembre, à l’ancienne maison des jeunes de Nouakchott. Devant plus de 400 cadres, Messaoud Ould Boulkheir a voulu sonner la fin de la récréation au sein de son parti.
La fin de la récréation
«Nous n’accepterons [plus que] des idées telles que répandues par les semeurs de doute, les pêcheurs en eaux troubles qui, malheureusement, existent dans ce parti et qui n’ont jamais cessé de critiquer pour critiquer tout simplement parce qu’ils ne se voient pas au devant de la scène s’agissant de l’APP. Et, là, où ils ne se voient pas au devant de la scène, c’est le chaos et on mobilise les gens, on fait ces petits groupes de pressions à Nouakchott ou ailleurs. On essaie de semer le doute et la zizanie voulant être la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », a-t-il indiqué.
Pour Messaoud Ould Boulkheir, cette situation n’a que trop duré. Et, il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour mettre en garde ceux qu’il nomme "les chasseurs de prestige", "les pêcheurs en eaux troubles", "les chasseurs de leadership"…soupçonnés de vouloir comploter contre l’APP et du coup de le fragiliser.
"J’ai tu beaucoup de contradictions. J’ai évité de parler de beaucoup de choses qui existent et qui sont là avec des preuves pensant bien faire, pensant sauvegarder l’unité du parti mais je crois que les gens ont interprété cela très mal", dit-il.
Et, d’ajouter sur un ton d’énervement : "Ils croient que c’est par supplice que je me suis tu ou que je n’ai pas voulu étaler au devant de la scène nos problèmes internes ou que je ne le pourrais pas. Je le peux parce que tout monde sait qu’en Mauritanie et ailleurs, Messaoud Ould Boulkheir n’a peur de rien !".
Dans ce discours, le pouvoir, à qui on prête l’intention de vouloir phagocyter l’Alliance Progressiste Populaire, (APP) est également indexé de manière déguisée.
"APP est l’un des partis qui dérangent le plus le pouvoir en place et donc les conspirations du pouvoir visent le parti.APP est vaccinée contre tout cela mais il n’en demeurerait pas moins qu’il était très utile de faire la mise au point, d’attirer l’attention des militants et de les mettre en garde contre les semeurs de trouble qui pourraient venir d’autres côtés pour essayer de déstabiliser le part", explique Ahmed Samba Ould Abdallahi, président du mouvement des Jeunes de l’APP.
"APP n’est pas le parti des Harratines ni d’El Hor"
Par rapport à cette question, Messaoud Ould Boulkheir s’est voulu être très clair et partant prendre le contrepied de ceux qui considèrent que l’Alliance Populaire Progressiste doit rester le parti des Harratines ou d’El Hor.
"Je dis haut et fort que ma patience a pris fin, a-t-il déclaré. Je n’ai plus de patience et je m’engage à faire la guerre à ceux qui veulent souiller notre parti, à ceux qui veulent semer le trouble dans ce parti et qui qu’il soit".
Ce discours de Messaoud Ould Boulkheir a surpris plus d’un. Et, selon Ladji Traoré, le secrétaire général du parti, l’Alliance Populaire Progressiste ne peut plus se permettre qu’El Hor constitue l’ossature qui doit diriger, comme le soutiennent certains membres fondateurs de ce mouvement, que les leaders naturels du parti soient issus de leur rang (El Hor, Ndlr). "C’est un point de vue dépassé maintenant dans notre parti", a-t-il assuré.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’Alliance Populaire Progressiste l’a bien compris, qu’en réunissant le maximum de force, elle pourrait avoir la chance de devenir un parti majoritaire. Pour ce faire, elle devra se départir, comme l’a expliqué Ladji Traoré, de son particularisme ethnique, social et identitaire.
Babacar Baye Ndiaye
Il en a fait la démonstration de force, à l’occasion des journées de réflexion du parti qui ont eu lieu du 24 au 26 décembre, à l’ancienne maison des jeunes de Nouakchott. Devant plus de 400 cadres, Messaoud Ould Boulkheir a voulu sonner la fin de la récréation au sein de son parti.
La fin de la récréation
«Nous n’accepterons [plus que] des idées telles que répandues par les semeurs de doute, les pêcheurs en eaux troubles qui, malheureusement, existent dans ce parti et qui n’ont jamais cessé de critiquer pour critiquer tout simplement parce qu’ils ne se voient pas au devant de la scène s’agissant de l’APP. Et, là, où ils ne se voient pas au devant de la scène, c’est le chaos et on mobilise les gens, on fait ces petits groupes de pressions à Nouakchott ou ailleurs. On essaie de semer le doute et la zizanie voulant être la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », a-t-il indiqué.
Pour Messaoud Ould Boulkheir, cette situation n’a que trop duré. Et, il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour mettre en garde ceux qu’il nomme "les chasseurs de prestige", "les pêcheurs en eaux troubles", "les chasseurs de leadership"…soupçonnés de vouloir comploter contre l’APP et du coup de le fragiliser.
"J’ai tu beaucoup de contradictions. J’ai évité de parler de beaucoup de choses qui existent et qui sont là avec des preuves pensant bien faire, pensant sauvegarder l’unité du parti mais je crois que les gens ont interprété cela très mal", dit-il.
Et, d’ajouter sur un ton d’énervement : "Ils croient que c’est par supplice que je me suis tu ou que je n’ai pas voulu étaler au devant de la scène nos problèmes internes ou que je ne le pourrais pas. Je le peux parce que tout monde sait qu’en Mauritanie et ailleurs, Messaoud Ould Boulkheir n’a peur de rien !".
Dans ce discours, le pouvoir, à qui on prête l’intention de vouloir phagocyter l’Alliance Progressiste Populaire, (APP) est également indexé de manière déguisée.
"APP est l’un des partis qui dérangent le plus le pouvoir en place et donc les conspirations du pouvoir visent le parti.APP est vaccinée contre tout cela mais il n’en demeurerait pas moins qu’il était très utile de faire la mise au point, d’attirer l’attention des militants et de les mettre en garde contre les semeurs de trouble qui pourraient venir d’autres côtés pour essayer de déstabiliser le part", explique Ahmed Samba Ould Abdallahi, président du mouvement des Jeunes de l’APP.
"APP n’est pas le parti des Harratines ni d’El Hor"
Par rapport à cette question, Messaoud Ould Boulkheir s’est voulu être très clair et partant prendre le contrepied de ceux qui considèrent que l’Alliance Populaire Progressiste doit rester le parti des Harratines ou d’El Hor.
"Je dis haut et fort que ma patience a pris fin, a-t-il déclaré. Je n’ai plus de patience et je m’engage à faire la guerre à ceux qui veulent souiller notre parti, à ceux qui veulent semer le trouble dans ce parti et qui qu’il soit".
Ce discours de Messaoud Ould Boulkheir a surpris plus d’un. Et, selon Ladji Traoré, le secrétaire général du parti, l’Alliance Populaire Progressiste ne peut plus se permettre qu’El Hor constitue l’ossature qui doit diriger, comme le soutiennent certains membres fondateurs de ce mouvement, que les leaders naturels du parti soient issus de leur rang (El Hor, Ndlr). "C’est un point de vue dépassé maintenant dans notre parti", a-t-il assuré.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’Alliance Populaire Progressiste l’a bien compris, qu’en réunissant le maximum de force, elle pourrait avoir la chance de devenir un parti majoritaire. Pour ce faire, elle devra se départir, comme l’a expliqué Ladji Traoré, de son particularisme ethnique, social et identitaire.
Babacar Baye Ndiaye
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