Le Forum National pour l’Observatoire des Elections (FNOE) et la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) viennent de divulguer leurs premières impressions au sujet du scrutin présidentiel du 18 juillet 2009. Ces deux organisations ont soutenu, lors d’une conférence de presse conjointe organisée ce 20 juillet, que l’élection présidentielle du 18 juillet 2009 remportée par Mohamed Ould Abdel Aziz s’est déroulée dans des conditions acceptables.
Les observations d’Alioune Tine
Le secrétaire général de la RADDHO s’est félicité de la forte mobilisation des électeurs et des conditions d’organisation de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009. "Nous avons remarqué également les lenteurs et la longueur dans les opérations de vote qui traduisent l’insuffisante formation des membres des bureaux de vote et des électeurs", dit-il.
"Il y a la présence très visible des forces de l’ordre, poursuit-il. Nous comprenons exactement qu’Al Qaïda opère. Il est évident que le jour du scrutin que la présence militaire impressionne".
Il a aussi attiré l’attention sur ceux qui se sont inscrits à la dernière minute juste avant le début de la campagne présidentielle du 18 juillet 2009. "Les gens qui se sont inscrits pendant cette période ont eu du mal à voter. Ils n’étaient pas sur la liste. Ils n’avaient pas leurs cartes d’électeurs. Ils avaient du mal à s’orienter pour voter", explique-t-il.
Alioune Tine a évoqué la propagande qui a accompagné et entouré le scrutin du 18 juillet."On a vu des spécimens de bulletins de vote pré votés qui ont été distribués dans les bureaux de vote, des bulletins scannés grandeur nature. On a vu des gens qui venaient avec des casquettes et des T-shirts avec des effigies des candidats. On a vu aussi des militaires qui étaient convoyés et accompagnés. Ils faisaient des queues distinctes des civils. Le jour de l’élection, on gagnerait à avoir des militaires beaucoup plus discrets", dit-il.
Le secrétaire général de la RADDHO est formel. L’élection présidentielle du 18 juillet 2009 a été transparente et démocratique. "La Mauritanie a les bulletins de vote les plus sécurisés et qui sont des bulletins avec des sources, qui sont des bulletins numérotés et qui permettent la traçabilité du vote de l’électeur. Ce qui n’est pas le cas dans certains pays", souligne-t-il.
Il a rappelé que la Mauritanie n’a pas à rougir de son système électoral. Toutefois, il a préconisé son renforcement dans le but d’améliorer ses faiblesses d’autant plus que l’opposition n’a pas accepté l’issue de cette élection. "Nous avons aujourd’hui besoin d’acteurs politiques responsables qui doivent, s’il y a un vainqueur, qu’ils le reconnaissent et que le vainqueur puise avoir de l’humilité et le vaincu beaucoup de sportivité pour reconnaître sa défaite", dit-il. Enfin, M. Tine a déploré l’insuffisance de l’implication des organisations de la société civile et une certaine implication sélective de cette société civile.
Les précisions du FNOE
Le jour du scrutin, de nombreux cas d’impossibilité de voter ont été signalés. A ce sujet, Mohamed Ould Mohamed Saleh, président du Forum National pour l’Observatoire des Elections a affirmé qu’il n’était pas du ressort de son organisation de les signaler. La seule explication qu’il a donnée est que le FNOE est uniquement chargé de l’opération électorale et non des listes électorales.
Le président du FNOE a balayé d’un revers de la main les insinuations selon lesquelles les listes électorales seraient tripatouillées. "C’est une élection à mon avis très démocratique et transparente, dit-il. Quand on la compare ce à quoi on est en droit de s’attendre dans un pays sous-développé comme la Mauritanie, on tire son chapeau".
Le Forum National pour l’Observatoire des Elections a d’ailleurs souligné, dans une déclaration rendue à la fin de cette conférence de presse, que les opérations électorales se sont déroulées dans un climat de transparence totale, de liberté, de sérénité et que l’administration a fait preuve de neutralité.
Babacar Baye Ndiaye
Les observations d’Alioune Tine
Le secrétaire général de la RADDHO s’est félicité de la forte mobilisation des électeurs et des conditions d’organisation de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009. "Nous avons remarqué également les lenteurs et la longueur dans les opérations de vote qui traduisent l’insuffisante formation des membres des bureaux de vote et des électeurs", dit-il.
"Il y a la présence très visible des forces de l’ordre, poursuit-il. Nous comprenons exactement qu’Al Qaïda opère. Il est évident que le jour du scrutin que la présence militaire impressionne".
Il a aussi attiré l’attention sur ceux qui se sont inscrits à la dernière minute juste avant le début de la campagne présidentielle du 18 juillet 2009. "Les gens qui se sont inscrits pendant cette période ont eu du mal à voter. Ils n’étaient pas sur la liste. Ils n’avaient pas leurs cartes d’électeurs. Ils avaient du mal à s’orienter pour voter", explique-t-il.
Alioune Tine a évoqué la propagande qui a accompagné et entouré le scrutin du 18 juillet."On a vu des spécimens de bulletins de vote pré votés qui ont été distribués dans les bureaux de vote, des bulletins scannés grandeur nature. On a vu des gens qui venaient avec des casquettes et des T-shirts avec des effigies des candidats. On a vu aussi des militaires qui étaient convoyés et accompagnés. Ils faisaient des queues distinctes des civils. Le jour de l’élection, on gagnerait à avoir des militaires beaucoup plus discrets", dit-il.
Le secrétaire général de la RADDHO est formel. L’élection présidentielle du 18 juillet 2009 a été transparente et démocratique. "La Mauritanie a les bulletins de vote les plus sécurisés et qui sont des bulletins avec des sources, qui sont des bulletins numérotés et qui permettent la traçabilité du vote de l’électeur. Ce qui n’est pas le cas dans certains pays", souligne-t-il.
Il a rappelé que la Mauritanie n’a pas à rougir de son système électoral. Toutefois, il a préconisé son renforcement dans le but d’améliorer ses faiblesses d’autant plus que l’opposition n’a pas accepté l’issue de cette élection. "Nous avons aujourd’hui besoin d’acteurs politiques responsables qui doivent, s’il y a un vainqueur, qu’ils le reconnaissent et que le vainqueur puise avoir de l’humilité et le vaincu beaucoup de sportivité pour reconnaître sa défaite", dit-il. Enfin, M. Tine a déploré l’insuffisance de l’implication des organisations de la société civile et une certaine implication sélective de cette société civile.
Les précisions du FNOE
Le jour du scrutin, de nombreux cas d’impossibilité de voter ont été signalés. A ce sujet, Mohamed Ould Mohamed Saleh, président du Forum National pour l’Observatoire des Elections a affirmé qu’il n’était pas du ressort de son organisation de les signaler. La seule explication qu’il a donnée est que le FNOE est uniquement chargé de l’opération électorale et non des listes électorales.
Le président du FNOE a balayé d’un revers de la main les insinuations selon lesquelles les listes électorales seraient tripatouillées. "C’est une élection à mon avis très démocratique et transparente, dit-il. Quand on la compare ce à quoi on est en droit de s’attendre dans un pays sous-développé comme la Mauritanie, on tire son chapeau".
Le Forum National pour l’Observatoire des Elections a d’ailleurs souligné, dans une déclaration rendue à la fin de cette conférence de presse, que les opérations électorales se sont déroulées dans un climat de transparence totale, de liberté, de sérénité et que l’administration a fait preuve de neutralité.
Babacar Baye Ndiaye
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